Amphores phéniciennes et puniques en Algérie
Les attestations les plus antiques, chronologiquement, sont celles de Rachgoun, où ont été retrouvées des amphores à petit ourlet légèrement concave à l’extérieur, plus ou moins carénées entre l’épaulement et la panse, avec de petites anses. Ces amphores étaient répandues dans les centre côtiers et atlantiques de la Péninsule Ibérique, sur la côte nord-africaine, en Sardaigne ainsi qu’à Pythecuse (l’île d’Ischia, en Italie), et datent d’une période s’étendant entre la moitié du VIIIe et le début du VIe siècle av. J.-C.
La série d’amphores d’époque punique est plus nourrie : des amphores de production tunisienne (fin IIIe-début IIe siècle av. J.-C.), caractérisées par l’absence d’épaulement et des sillons à l’ourlet et à la base, ont été retrouvées à Les Andalouses et à Iol-Césarée (Cherchel). Des amphores de production nord-africaine (IIe siècle av. J.-C.) sont également attestées dans la région. On a également retrouvé des amphores à bec en forme de trompette, toujours de production nord-africaine, appartenant à la même phase chronologique.
