Les voies du sud. Les hauts-plateaux et le Sahara
Italian (Italy)French (Fr)

Les voies du sud. Les hauts-plateaux et le Sahara

PDFImprimerEnvoyer

Quand les Phéniciens abordèrent en Afrique Occidentale, ils se trouvèrent en contact avec les populations autochtones, qui continuèrent à maintenir leur style de vie tout en interagissant activement avec eux. Les Gétules constituaient une composante importante de ces populations, divisée en plusieurs groupes tribaux se déplaçant entre la côte méridionale de la Maurétanie, la région du Wadi Djedi et les Tell du nord, dans l’Afrique proconsulaire. Les Garamantes, quant à eux, se trouvaient plus au sud, et les Éthiopiens occupaient la région entre les deux Syrtes. Ces populations, qui ne se distinguaient des Numides ni par leur race ni par leur mode de vie, semblent avoir connu un développement culturel bien peu homogène et ce n’est que dans très peu de cas qu’une forme d’urbanisation s’est produite, comme à Capsa.

Carte des routes caravanières

Des pays transsahariens partaient deux pistes commerciales qui convergeaient vers Carthage. L’une passait par le pays des Garamantes, et l’autre, plus occidentale, par le désert de la Maurétanie, et était gérée par les Gétules.

En ce qui concerne l’aire orientale, les commerces du Sahara devaient reposer sur une chaîne d’intermédiaires dont le dernier maillon était constitué par les Garamantes, qui contrôlaient les accès aux côtes de la Syrte, où étaient localisées les escales commerciales de Carthage, laquelle n’exerçait pas un contrôle direct sur les divers producteurs des pays lointains. À travers la piste orientale, les Carthaginois essayaient surtout de se procurer des métaux précieux provenant de la région de l’Afrique Sub-saharienne.

Quant à l’aire occidentale, le rôle d’intermédiaire était surtout joué par les Gétules. Même si l’on ne dispose pas d’informations certaines sur leur fonction dans les commerces, leur position géographique, alliée à leur connaissance des zones sahariennes et des routes caravanières, faisaient d’eux le trait d’union probable avec la partie plus interne de l’Algérie, qui offrait des denrées exotiques recherchées pour le commerce méditerranéen. Les recherches archéologiques effectuées dans les zones en contact avec le désert de Maurétanie en correspondance avec les voies du commerce occidental ont révélé que les mines de cuivre étaient déjà en exploitation au début du IIe millénaire av. J.-C., et que l’extraction et le travail du fer ont commencé aux alentours de 500 ans av. J.-C.

Au Ve siècle av. J.-C., Hérodote racontait comment avait lieu l’échange des marchandises avec ces populations nomades sur les côtes du Maroc actuel. Les Carthaginois laissaient leurs marchandises sur la plage et se retiraient sur leurs bateaux. Les Gétules venaient les voir et après avoir évalué et déposé la quantité d’or qu’ils estimaient juste, s’en allaient. Si les Carthaginois acceptaient l’échange, ils prenaient l’or et laissaient les marchandises. Ce « troc silencieux » devait être également pratiqué par les Numides et les Puniques dans toute la zone sub-saharienne.

indietroavanti

[IT: Questo sito utilizza cookies tecnici e analitici di terze parti assimilabili a cookie tecnici. Proseguendo la navigazione accetti il loro utilizzo. Per maggiori informazioni consulta la nostra "Cookies policy".][EN: To find out more about the cookies we use and how to delete them, see our privacy policy.

I accept cookies from this site.
EU Cookie Directive plugin by www.channeldigital.co.uk

[IT: Questo sito utilizza cookies tecnici e analitici di terze parti assimilabili a cookie tecnici. Proseguendo la navigazione accetti il loro utilizzo. Per maggiori informazioni consulta la nostra "Cookies policy".][EN: To find out more about the cookies we use and how to delete them, see our privacy policy.

I accept cookies from this site.
EU Cookie Directive plugin by www.channeldigital.co.uk